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Enquête

Bakoumba/Samu social : au service de toutes les personnes dont le pronostic vital est engagé

Le samu social de bakoumba. © DR

Bakoumba, chef-lieu du département de Lekoko, dans la province du Haut-Ogooué, vendredi 15 novembre 2024. Un jour mémorable pour les habitants de cette contrée. Notamment ceux du quartier Bivoumi qui abrite plusieurs structures administratives dont le Trésor public. En face de cette administration, deux tentes bondées à la devanture d'un bâtiment dont les murs sont peints en blanc et jaune foncé.

Un "après-midi historique" qui se distingue également par une forte pluie accueillie par la population comme une bénédiction du Ciel. Témoins de l'événement, quelques politiques du cru mêlés aux chefs de quartier, de village, de canton et de regroupement de villages. Ainsi qu'une foule importante parmi laquelle des badauds arborant des tee-shirts blancs sur lesquels il est écrit "Je voteOui". Toute indication faisant croire que ces personnes sont venues assister à un dernier meeting en vue du scrutin référendaire prévu le lendemain.Il n'en est rien."Cette manifestation marque l'inauguration
de l'antenne du Samu social gabonais de notre localité.

En plus de cette cérémonie, nous (hommes et femmes du 3e âge ainsi que les enfants) allons recevoir gratuitement des médicaments et des vêtements", explique à L'Union un notable. Député de la Transition, Mesmin Wada, prend la parole en présence de l'ancien membre du gouvernement, Célestin Bayoga Nembe et de l'ancien parlementaire Antoine Mabouama, pour louer le pragmatisme et la magnanimité du chef de l'État Brice Clotaire Oligui Nguema. Lequel vient de faire, au Samu social de Bakoumba, un don d'une ambuLance équipée. "Cette ambulance va nous servir dans les cas des maladies et autres évacuations. Raison pour laquelle, nous devons en faire bon usage", conscientise le parlementaire.

Qui, en partisan du "Oui" au référendum, profite pour faire l'apologie du projet de nouvelle Constitution gabonaise. L'accès aux soins est un véritable casse-tête pour les Gabonais. C'est une réalité, estime le préfet du département de Lekoko, Alphonse F. Ngassobo. "Ce vendredi 15 novembre 2024 est un jour mémorable du fait que notre administration vient d'ajouter à son effectif une unité. La deuxième unité sanitaire du département d'environ six mille âmes : le Samu social gabonais qui se démarque des autres entités qui ont la mission d'assister les populations en difficulté. Le Samu social gabonais de Bakoumba doit être un service public mis à la disposition de tous les habitants sans distinction", suggère le représentant de l'État dans le département.

Avant qu'il ne coupe le ruban symbolisant la mise en service de la structure, et ne procède à la visite guidée des lieux.Coordonnateur général du Samu social gabonais, Dr Wenceslas Yaba rappelle que "le Samu social est certes plus pour les populations démunies et celles ayant des ressources limitées. Mais il concerne aussi toutes les personnes dont le pronostic vital est engagé". M. Yaba précise aussi que "toutes les activités du Samu social gabonais (médicaments, consultations, déplacements, etc.) sont gratuites. S'il y a des agents véreux qui vous demandent de l'argent, il faut vite les dénoncer", insiste-t-il dans un tonnerre d'applaudissements de l'assistance.

Au terme de la cérémonie inaugurale du siège, Dr W. Yaba décide de superviser, pendant plusieurs heures, le travail de ses collaborateurs. Travail consistant non seulement à consulter et offrir des produits pharmaceutiques aux patients sans que ceux-ci ne déboursent un centime. Mais aussi à leur fournir, tout aussi gratuitement, des vêtements, à la grande satisfaction de ces derniers.

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