Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : améliorer la desserte vers l'arrière-pays

Le Gabon y a été représenté par Martin Boguikouma, directeur général de l'Office des ports et rades du Gabon (Oprag). Ce dernier est également le président sortant de l'AGPAOC.

L’ouverture de ce conseil était présidée par Amadou Oury Bah, Premier ministre de la Guinée Conakry, qui a salué les progrès de son pays dans le domaine portuaire et souligné l’importance de collaborer avec les nations sans littoral.

Pour sa part, le président sortant, avant de céder sa place au Dr Aboubacar Dantsoho de la Nigerian Ports Authority, a exprimé sa satisfaction quant aux avancées réalisées durant son mandat, tout en espérant que les recommandations de cette rencontre se traduisent en actions concrètes.

Les travaux ont permis de structurer les discussions autour de trois défis essentiels : la connectivité, la fluidité des échanges et la fiabilité des infrastructures. Des thématiques visant à renforcer les échanges commerciaux non seulement entre les pays membres de l’AGPAOC, mais également avec les zones de l’hinterland en Afrique de l’Ouest et du Centre, constituant des maillons stratégiques des chaînes logistiques régionales.

RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES

Pour optimiser davantage le fonctionnement de leurs ports, les membres de l'association ont émis des solutions majeures. Ainsi, les recommandations phares formulées lors de cette rencontre incluent, entre autres, l’harmonisation des procédures pour réduire les coûts et les délais des échanges commerciaux ; l’investissement dans des infrastructures de transport durables ; la création d’une autorité de régulation des corridors ; le renforcement de la cybersécurité et des capacités humaines pour mieux exploiter les innovations technologiques.

En parallèle, la 19è Table ronde des directeurs généraux de l'AGPAOC s’est tenue le 20 novembre 2024, accompagnée des travaux des quatre comités techniques : le comité des affaires administratives et juridiques ; le comité des finances et des études économiques ; le comité sur la sécurité maritime, la protection de l’environnement et les opérations ; le comité sur les infrastructures et le développement technique.

Des thématiques élargies ont également enrichi les débats, notamment la transformation durable et compétitive de la gestion de l’hinterland, les corridors de transport en tant qu’artères vitales des hinterlands portuaires africains, la complémentarité stratégique et opérationnelle entre autorités portuaires sur des hinterlands partagés et les solutions technologiques et managériales pour une meilleure gestion des relations avec les hinterlands.