Durant le déroulement des travaux de la 9e session du Comité de pilotage du premier sous-programme intégré pour l'alimentation en eau potable et l'assainissement de Libreville (Piaepal), le secrétaire général du ministère de l'Énergie et des Ressources hydrauliques, Léandre Emmanuel Bouloubou, a exhorté la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) à optimiser les effets du Piaepal en jouant pleinement son rôle.
À savoir, la mise à disposition des compteurs d'eau potable et l'accompagnement des activités de basculement des anciens clients sur le réseau Piaepal. Autrement dit, la SEEG, pourtant partie prenante du projet, ne suivrait pas convenablement l'évolution du programme.
Si, à ce jour, les raccordements nécessaires ne sont pas effectués, les populations ne peuvent pas ressentir l'impact du Piaepal. Toutefois, cette interpellation de la SEEG ne justifie pas l'énorme retard accumulé dans l'exécution de ce programme qui devait durer seulement 32 mois, un délai largement dépassé aujourd'hui.
D'ailleurs, face à cette lenteur, en octobre 2023, le président de la République, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, avait effectué une visite de terrain sur plusieurs sites de ce projet. Il avait exigé la livraison du chantier du surpresseur du PK 5 pour février 2024.
Malgré cette pression, ladite station de pompage n'est toujours pas en service. Selon le Copil, des tests seraient effectués. Des tests qui, semblent-il, n'en finissent plus de livrer leur verdict.
D'autant plus que le coordonnateur du Piaepal, Gervais Nguema Mba, avait, durant une visite de chantier effectuée le 7 mai 2024 sur instructions du ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima, annoncé que les travaux de raccordement de la station de pompage d'eau du PK 5 à la canalisation DN1000, seraient livrés début juin 2024. Une autre date largement dépassée.