Avec la création de la compagnie aérienne Fly Gabon, le gouvernement de la Transition a vu les choses en grand. Faire de Libreville un véritable hub en Afrique centrale grâce, entre autres, à l’héritage d’Afrijet qui fait de Fly Gabon, de facto, la première compagnie arienne de l’espace Cémac.
Cependant à y regarder de près, la réalité est tout autre en raison de tous les paramètres précités (lire : L'aéroport de Libreville est- il toujours attractif ?) qui font aujourd’hui de Libreville l’aéroport le moins attractif de la sous-région.
Pour un touriste ou un voyageur local, gagner l’intérieur du pays par voie aérienne reste toujours extrêmement coûteux en dépit de toutes les opérations de charme mises en place par la compagnie aérienne Fly Gabon.
" L’entrée majoritaire de l’État dans le capital d’Afrijet et la création de Fly Gabon présageait pour beaucoup de voyageurs une réduction importante du prix du billet d’avion. Mais visiblement rien n’a changé ! On paye toujours entre 200 000 et 400 000 francs pour des vols de 18 minutes et 40 minutes entre Libreville et Port-Gentil et Libreville et Franceville en raison de l’accumulation de taxes. Comment voulez-vous qu’ADL soit compétitif ? ", s’insurge un opérateur.
Le gouvernement avait promis de revoir tous ces handicaps en profondeur et apporter des solutions pérennes. On attend toujours.