Avec le scrutin présidentiel qui pointe à l'horizon, de nombreux acteurs investissent le champ politique. Une kyrielle d'associations, de plateformes, de partis politiques, regroupements de partis politiques qui, de manière globale, se répartit entre partisans et pourfendeurs du chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Une répartition, symbole de la ligne de démarcation existant dans la vie publique depuis l'avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

L’opération de révision de la liste électorale, qui s'est achevée le 3 février dernier, a suscité un intérêt sans précédent, notamment parmi les primo électeurs et les familles endeuillées. Les derniers jours ont révélé une affluence massive dans les mairies de Libreville, laissant entrevoir des chiffres historiques pour le scrutin à venir.

Dans une ambiance résolument dynamique, le Rassemblement pour le Gabon (RPG) a marqué sa rentrée politique avec un appel fort à la transformation du pays en une véritable République, lors d’un Conseil national tenu à Libreville.

Peu après son arrivée jeudi à Malabo, en Guinée équatoriale – où il a pris part aux côtés de ses pairs de la sous-région à un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États d'Afrique (CEEAC) — le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a rencontré ses compatriotes.

Le 30 août 2023, les militaires, réunis sous la bannière du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), prenaient les rênes du pays en " mettant fin au régime en place ". Cette action salvatrice a été perçue sous le prisme de l'essor vers la félicité".

Face à l'enchevêtrement des situations humanitaires dramatiques et alarmantes dans la sous-région, les chefs d'État ont adopté un certain nombre de mesures, expression de leur détermination à apporter une réponse efficace à un fléau, source potentielle de déstabilisation.

Lors d’une rencontre marquante à son siège, le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a réaffirmé son engagement envers l’action, le développement et la solidarité, sous la houlette de Me Séraphin Ndaot Rembogo. Les militants ont été appelés à redoubler d’efforts pour reconquérir des positions clés.

Alors que la présidentielle du 12 avril approche, Hermann Immongault, en charge du ministère de l'Intérieur, doit relever le défi d'organiser un scrutin transparent et crédible, conformément aux attentes des Gabonais.

À l'approche du premier tour des élections présidentielles prévu le 12 avril, le gouvernement met en place des mesures rigoureuses pour assurer une élection transparente et apaisée. La prestation de serment des membres de la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) marque un tournant dans cette préparation.

Las candidats, de nationalité gabonaise, doivent justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 15, n'avoir jamais fait l'objet d'une condamnation pénale.... et déposer leur dossier au secrétariat de la direction générale des élections et des libertés publiques jusqu'au 13 février prochain. 

La disparition de Me Louis Gaston Mayila, figure emblématique de la politique gabonaise, laisse un vide incommensurable. Ses proches et collègues rendent hommage à un homme qui a su allier sagesse traditionnelle et engagement politique.

La disparition de Louis Gaston Mayila, figure emblématique de la politique gabonaise, laisse un vide immense dans le paysage national. À travers ses luttes et ses réformes, il a marqué l'histoire de son pays, mais c'est aussi l'homme aux multiples facettes qui s'éteint, laissant derrière lui un héritage complexe et des souvenirs indélébiles.