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Politique

Projet de Constitution : au ministère de l'Intérieur de jouer maintenant sa partition

Le président de la Transition Oligui Nguema remettant le projet de constitution au Premier Ministre Raymond NDONG SIMA, libreville le 17 octobre 2024 © DR

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a remis, hier à l'issue du Conseil des ministres, la mouture définitive de la nouvelle Loi fondamentale au Premier ministre, Raymond Ndong Sima. En présence des membres du gouvernement, de ceux du Comité constitutionnel national (CCN), de parlementaires, etc.

Une remise faisant suite à un long processus commencé en avril dernier par la tenue du Dialogue national inclusif (DNI), mais surtout les deux séances du huis clos auxquelles ont pris part toutes les parties impliquées (Ndlr : Exécutif, CCN et Assemblée constituante) dans l'élaboration de la nouvelle Constitution gabonaise. Un avant-projet compor- tant cent quatre-vingt-quatorze (194) articles dont une dizaine ayant suscité un vif débat au sein de l'opinion publique. Singulièrement l'article 53 inhérent aux critères d'éligibilité à la magistrature suprême, le 192 accordant l'amnistie aux membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et bien d'autres. Des dispositions – notamment l'article 53 – ayant quelque peu été revues lors des deux sessions du séminaire gouvernemental.

En remettant ledit document, le premier magistrat gabonais est revenu sur l'esprit du "bréviaire" devant dorénavant régenter le "vivre-ensemble" en République gabonaise. Non sans souligner la notion d'inclusivité ayant prévalu au cours de la rédaction de la "mère des lois". 

"(...) Nous avons organisé un vaste Dialogue national inclusif. Les propositions du Dialogue ont ensuite été traduites en avant-projet de Constitution par le Comité constitutionnel", a-t-il rappelé. Avant d'ajouter : "Nous aurions pu nous arrêter là. Mais l'avant-projet a été soumis à l'examen du Parlement, réuni en Congrès constitutif ".

Bon à savoir : avant la remise solennelle de l'avant-projet de Constitution, le Conseil des ministres a adopté le document. Reste désormais au ministère de l'Intérieur à organiser le référendum à venir. Une étape – en cas de victoire du "oui"— qui sera cruciale dans le processus de retour à l'ordre constitutionnel.

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