Pas épargnée par les critiques au soir du 27 septembre dernier, la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum met tout en oeuvre afin que le scrutin de ce samedi se déroule dans des conditions acceptables par tous.

Pendant dix jours, les différents candidats tenteront de rallier à leur cause des électeurs désenchantés après les dysfonctionnements enregistrés samedi dernier.

Après les élections couplées d'octobre-novembre 2018 et le scrutin jumelé d'août 2023, notre pays organise un double scrutin (les législatives et les locales) ce samedi, prélude aux sénatoriales des 8 et 29 novembre prochain.

Dans une interview exclusive, Alexandre Barro Chambrier, candidat du RPM, détaille son approche sur les élections législatives et locales. Entre reconnaissance du travail durant transition, appel à une majorité présidentielle et promesse de candidatures crédibles, il revient sur les objectifs du parti, les défis logistiques et les priorités pour renforcer la démocratie locale et nationale.

Blaise Louembe s’exprime sur l’ouverture de la campagne électorale du PDG: sérénité et détermination marquent l’élan du parti, qui s’engage à renouer le dialogue avec les Gabonais, à mettre l’accent sur le renouvellement générationnel et à proposer un projet concret pour l’avenir du Gabon, tout en naviguant une période post-transition sans être au pouvoir.

En marge de la tournée interprovinciale de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), Mays Mouissi, secrétaire général, trace les contours d’un jeune parti résolument tourné vers le changement et la décentralisation au Gabon. Entre espoirs affichés pour les législatives et locales du 27 septembre et 11 octobre 2025, il défend l’ambition d’un renouvellement politique, l’inclusivité et l’ancrage local des candidatures, tout en rappelant l’adhésion du peuple aux réformes engagées depuis la Transition et les objectifs de l’UDB pour accompagner le président fondateur Brice Clotaire Oligui Nguema dans son projet pour le pays.

Alors que s'ouvre la campagne électorale, le ministre de l'Intérieur, Hermann Immongault, par ailleurs président de la CNOCER, livre son sentiment sur le processus électoral en cours qui, après le référendum et le dernier scrutin présidentiel, devrait consolider notre démocratie en renforçant la confiance des citoyens dans leurs institutions. Balayant au passage les critiques formulées par certains acteurs politiques, il se dit déterminé à remporter la bataille de la transparence telle que prescrite par le chef de l'État.

Alors que la campagne législative et locale approche, l’échiquier politique gabonais met en lumière un paysage dense de soutiens au chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Entre alliances et recompositions, plusieurs partis emblématiques – UDB, LD, UN, RPM, PDG et REGARD – s’alignent sur la trajectoire incarnée par le pouvoir en place, révélant un front politique hétérogène mais convergé vers une ambition commune de reconstruction.

À quelques jours du coup d’envoi des campagnes pour les législatives et locales, la tension monte dans le paysage politique gabonais. L’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) multiplie les sorties médiatiques et les accusations envers le PDG et d’autres coalitions, affichant une détermination à affirmer sa singularité face à des adversaires jugés trop proches du pouvoir en place.

Le leader des Démocrates (LD), Guy Nzouba Ndama, a lancé mercredi à Avéa, dans le 2e arrondissement de Libreville, un avertissement politique en prévision des législatives et locales à venir. À travers un discours hostiles aux anciens soutiens du PDG, il appelle les électeurs à résister à ce qu’il décrit comme une "pensée unique" et exhorte à une mobilisation civique pour préserver la pluralité et le bien commun.