Le 23 décembre à Okala, les DigieWomen Awards ont une nouvelle fois honoré les femmes qui portent et transforment le numérique gabonais, avec le sacre de Sika Rebienot comme femme digitale de l’année 2025.

Former, anticiper, intervenir. Le Gabon vient de clôturer la formation de sa première cohorte d'experts en urgences sanitaires. 

Le festival Abufak a récemment réuni à la chambre de commerce, créateurs et familles autour des jeux de société made in Gabon. Un rendez-vous qui a misé sur le ludique pour éduquer, transmettre et recréer du lien.

Double victoire pour les Studios Montparnasse à Paris. Avec Le Cœur des hommes, ils ont décroché l’" Ubuntu " d’argent et le Grand prix du public.

La table ronde organisée par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) au sujet du mécanisme national de prévention de la torture (MNP) souligne l’urgence d’opérationnaliser ce dispositif au Gabon. Les intervenants, réunis au siège de la CNDH, ont rappelé l’importance de la prévention des mauvais traitements et les conditions nécessaires à l’efficacité du MNP, notamment un cadre juridique clair, des moyens opérationnels et une volonté politique affirmée.

Rires partagés entre les talents d'ici et d'ailleurs, public conquis. La première édition de ''La Fête à l’humour'' du VaPa scripta à l’Institut français de Libreville, a tenu toutes ses promesses.

Dans un communiqué daté du 18 décembre 2025, le commandement en chef de la gendarmerie nationale rappelle que la corruption est un délit impliquant deux parties: un corrupteur et un corrompu. Si la faute peut émaner des agents, l’usager qui cède ou facilite l’échange est lui aussi passible. Face à ces pratiques, la gendarmerie réaffirme son engagement à lutter contre l’illégalité et la déontologie, avec des mesures préventives déjà en place depuis 2020, notamment l’exigence de quittance du Trésor et les numéros de dénonciation affichés dans les postes de contrôle.

La destitution et les suspensions au sein du cabinet du ministre de la Fonction publique marquent une volonté forte de réforme managériale au Gabon. Si certains saluent la réduction de l’absentéisme et l’envoi d’un signal disciplinaire, d’autres craignent les effets secondaires et s’interrogent sur les mécanismes de durabilité et de contrôle à mettre en place pour faire évoluer durablement les comportements dans l’administration.

C'est une crise à double détente qui secoue la commune d'Owendo. Depuis la suspension des activités de la société Sanivit par le ministère de l'Environnement, invoquant des risques d'incendie sur la décharge d'Alénakiri, la situation s'enlise. Entre menaces sécuritaires pour les sites industriels voisins (Perenco, Karpowership) et détresse sociale pour plus de 200 employés privés de revenus, l'entreprise plaide pour la réactivation urgente du projet moderne d'Igoumié, seule issue durable à ce casse-tête sanitaire et écologique en attente depuis 2013.

C'est une douche froide pour l'enseignement supérieur gabonais. Lors du dernier concours d’Agrégation du CAMES en sciences juridiques, économiques et de gestion, aucun des quatre candidats nationaux n'a franchi le cap de la première épreuve. Face à cet échec cuisant, qualifié de paradoxe gênant par le Pr Hervé Ndoume Essingone, l'Université Omar Bongo (UOB) a convoqué une réunion de crise. Loin de la stigmatisation, l’heure est à l’autocritique et à la mise en place d'un plan de bataille rigoureux pour redorer le blason académique du pays.