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Société & Culture

Transport urbain : les "taxis Gab" se font rares dans le Grand Libreville

Taxi Gab

Depuis hier vendredi 1er août, un constat établi fait état de la rareté des taxis-Gab en circulation dans le Grand Libreville. Des explications fournies par ceux encore en circulation, il ressort que les concernés doivent à l'employeur.

Une visite à la base de taxi-Gab sise à Oloumi a permis de découvrir des files de ces taxis partis, plutôt forcés, régler leur ardoise ou négocier une rallonge en temps, de peur de voir l'employeur rompre le contrat.

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Lire aussi - Transport urbain : qu'est-ce qui ne va plus à Taxi-Gab+ ?

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Le projet "taxi Gab" entre dans les actions sociales du président Oligui Nguema. Il a été lancé en 2024 pour sa première phase de distribution de véhicules à Libreville et Port-Gentil. Et en avril 2025 pour la deuxième vague.

Les Gabonais, sur étude de dossiers, se sont vus alors octroyer des véhicules à usage de taxi moyennant une caution de 1 100 000 francs. Dont 100 000 francs pour la carte du transporteur et 1 000 000 FCFA remboursables après 30 mois.

Les bénéficiaires, qui ne sont pas encore propriétaires, sont tenus de verser un montant journalier de 20 000 francs. Soit 120 000 francs la semaine et 480 000 francs le mois comme le stipule le contrat.

Or il s'avère que nombreux d'entre eux peinent à respecter cela. Bafouant ainsi les clauses du contrat en décidant, à leur guise, de faire les versements de manière hebdomadaire ou mensuelle.

"Je fais mes paiements via mobile cash depuis le code agent qui nous a été communiqué ici chaque soir après le boulot, car je n'ai pas le temps de faire le versement directement au guichet. Mais on me fait comprendre que mes paiements numériques ne parviennent pas automatiquement, ce qui fait augmenter ma dette envers taxi-Gab", a confié un «TG», bénéficiaire lors de la deuxième phase.

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