Comme annoncé, le jour tant attendu par les soutiens de l’actuel président est venu. Celui de l’assemblée constitutive au Palais des sports de Libreville.

Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin dénoncent depuis Paris les conditions de leur détention à Libreville. Ces accusations, qui interviennent deux mois après leur exfiltration pour Luanda en Angola, suscitent de nombreuses interrogations quant à leurs motivations et sur la stratégie judiciaire et politique de l’ex-famille présidentielle. Alors que se profile, à l'horizon, le procès pour les faits graves pour lesquels ils doivent répondre devant la justice gabonaise et un autre, sans doute, sur des biens mal acquis dans l'Hexagone.

Timing parfait, argueront sans nul doute les défenseurs du nouveau régime. Une issue prévisible et sans surprise, peuvent rétorquer ses pourfendeurs. Dans tous les cas, l'assemblée générale constitutive de l'appareil politique de Brice Clotaire Oligui Nguema se tient, aujourd'hui, "débarrassée d'un caillou dans la chaussure". Où presque !

Tout en répondant aux questions des journalistes sur la déclaration conjointe de l'ancienne première dame, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin, dénonçant entre autres les actes de torture et de traitements inhumains dont ils auraient été victimes durant leur détention préventive au Gabon...

Cette fois-ci, c'est la bonne. Reportée la semaine écoulée pour cause de procession traditionnelle, l'Assemblée générale constitutive du parti présidentiel se tient aujourd'hui au Palais des sports de Libreville.

Régis Onanga Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargé de l'Intégration et de la Diaspora, vient de prendre part, au nom du Gabon, à la 131e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) à Paris, en France

Les relations entre le Gabon et les Etats-Unis d'Amérique (USA) connaissent une sorte de réchauffement de plus en plus croissant depuis la période de la Transition issue du "coup de Libération" du 30 août 2023.

La première sortie publique de l’ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, et de son fils Noureddin Bongo Valentin, depuis leur libération, a pris la forme d’un message à la fois poignant et accusateur. Diffusée ce mercredi, leur déclaration dénonce une série de sévices subis durant leur détention qui a duré plus de 20 mois.

Dans un entretien accordé à L’Union, Pierre-Claver Maganga Moussavou commente la récente promulgation de la loi sur les partis politiques, dont il a contribué à l’élaborer. Il exprime ses réserves sur certaines dispositions transitoires, notamment l'exigence de 10 000 adhérents en un an, qu’il juge déconnectée de la réalité politique du pays. Il souligne l’importance du respect des concertations et des décisions collectives, tout en saluant les avancées de la loi en matière de transparence et de gouvernance, essentielles pour renforcer la démocratie gabonaise.

Alors que les élections couplées pointent inexorablement à l'horizon – le 1er tour étant fixé au 27 septembre prochain – la ferveur préélectorale ne se fait pas encore ressentir, comme aux précédents scrutins législatifs et locaux. Pire l'heure est au calme plat.

Arrivé au terme de son commandement à la tête des Éléments français au Gabon (EFG), le général de brigade Jean-Bruno Despouys a récemment fait ses adieux à la ministre de la Défense nationale, Brigitte Onkanowa.

Journée à forte connotation diplomatique, hier à la présidence de la République. Le chef de l'État s'est entretenu avec Aline Younes, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Liban près la République gabonaise. Cette dernière a transmis au numéro un gabonais une lettre de félicitations de son homologue libanais, Joseph Aoun.