Les statistiques disponibles, hier, à la gare d'Owendo, montraient un désappointement des personnes désireuses d'emprunter la première rame apprêtée pour la reprise des activités des trains voyageurs. Toute chose qui contrarie l'organisation conséquente mise en place par la société,
"Nous avons mis en place, pour ce premier train voyageurs, une rame de 217 places (contre la 600 habituelles). Mais, jusqu'à maintenant, nous n'avons pu enregistrer que 60 billets vendus", explique le chef du département voyageurs de Setrag (Société d'exploitation du transgabonais), Stéphane Magnoumba.Et une préposée au guichet de vente de billets d'ajouter : "Des gens viennent pour s'enquérir des conditions de voyage, mais ils repartent sans acheter un billet, préférant d'abord avoir les résultats du dépistage du Covid-19, et qu'une fois munis de ce document, ils reviennent, sûrs qu'ils sont qu'ils pourront, enfin, prendre le train." Conséquence : l'enthousiasme des prétendants au voyage s'en trouve considérablement douché.
Jusqu'à près d'une heure avant le départ du premier train voyageurs depuis le 21 mars 2020 (date de la suspension de ces rames/voyageurs), aucun véritable engouement n'était perceptible à la gare d'Owendo. Se comptant sur les doigts d'une seule main, quelques candidats au voyage chargés de bagages y étaient visibles. Même les employés revenus des congés pour rendre opérationnelle cette relance des activités des trains voyageurs manquaient d'entrain. Le nouveau coronavirus est passé par là. Cette atonie, faut-il le rappeler, est la résultante des exigences liées à cette pandémie.
ENA
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