LE Gabon vit manifestement au rythme des séismes ces derniers temps
LE Gabon vit manifestement au rythme des séismes ces derniers temps. Après les secousses ressenties, samedi 6 mars dernier, principalement à Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué, et éventuellement à Fougamou et Mouila, dans la province de la Ngounié, la terre a encore tremblé. C'était dans la nuit de mardi à mercredi, cette fois-ci dans le Grand-Libreville et notamment à Mbigou, le chef-lieu du département de la Boumi-Louetsi, une localité qui culmine à 700 mètres d'altitude, au milieu de collines (lire ci-contre).
La magnitude de ces séismes classifiés parmi les plus élevés était de 5.2 à 5.4. Dans le Grand-Libreville, ce tremblement de terre ou, du moins, ses effets ont été ressentis aux environs de 24 heures dans différents quartiers. Entre autres, à Bikélé, dans la commune de Ntoum, Akournam dans la commune d'Owendo, Alibandeng, Sotega et Kinguélé dans la commune de Libreville, ainsi que dans la zone nord d'Akanda. Au point que les faits ont même été vite relayés sur les réseaux sociaux.
En début d'après, le bulletin d'information de l'Agence gabonaise d'études et d'observations spatiales (Ageos) a apporté davantage de précisions relativement à ces secousses sismiques. Aussi, les experts de cet organisme font-ils savoir que les données sismiques et spatiales provenant de l'United States Geological Sur-vey (USGS) ont permis de localiser l’épicentre de ce séisme de magnitude 5.4 à 33 km au Nord-Ouest de Fougamou, à une dizaine de kilomètres à l’Ouest du Lac Onangué, notamment.
Styve Claudel ONDO MINKO
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