Bien qu'en relative régression, ces données appellent tout de même à l'intensification de la prévention et au renforcement de la bonne gouvernance, comme l'ont compris les journalistes, hier matin au siège des Nations unies, à l'atelier de mobilisation et d'information des médias sur la situation de l'épidémie au Gabon.
SELON les estimations Spectrum, publiées en juillet 2018, le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Gabon est passé de 47 948 à 56 000 entre 2012-2017. Au cours de cette même période, le nombre des PVVIH sous traitement antirétroviral a changé de 14 646 à 33 249. De même, les personnes nouvellement infectées sont passées de 3 300 à 3 100. Le nombre de décès lié au Sida se situe quant à lui entre 1 700 et 1 300 (2012-2017).
Bien que relativement rassurants, ces paramètres épidémiologiques appellent tout de même à l'intensification de la prévention et au renforcement de la gouvernance. C'est ce qui a été annoncé hier matin au siège de l'Onusida à Libreville, dans le cadre de l'atelier de mobilisation et d'information des médias sur la situation de l'épidémie au Gabon. Ceci en prélude à la Journée mondiale du Sida du 1er décembre prochain, sous le thème " Connaître ton statut sérologique".
De leur côté, les Nations unies développent un plan conjoint et des priorités à travers ses agences, pour la période 2018-2019. En tenant compte notamment du nouveau plan stratégique national 2018-2022.
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