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Politique

Recommandations du DNI : "une imposture" selon Albert Ondo Ossa

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Candidat de la plateforme "Alternance 2023" à la dernière élection présidentielle à laquelle il a été déclaré perdant par le Centre gabonais des élections (CGE) avant sa dissolution, Pr Albert Ondo Ossa vient à nouveau d'effectuer une sortie au vitriol ou presque.

Invité, hier, par nos confrères de Radio France Internationale (RFI), le professeur d'économie à l'Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville est resté droit dans ses bottes, en conservant sa liberté de ton.

Et ce, même à l'endroit du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à la tête du pays depuis le "coup de libération" du 30 août 2023. Occasion pour lui de comparer les changements opérés au sommet de l'État à une pure et simple "régénération du système déchu".

Il soutient qu' "(... ) Il y a un recul vers l'ordre ancien, le système Bongo-PDG qui a dénaturé notre pays. Lorsque les mêmes pratiques reviennent, c'est un réel problème". Non sans revendiquer sa victoire, d'abord volée, puis annulée par le CTRI.

Un corollaire de la dissolution du CGE et d'autres institutions de la République. Égal à lui-même, il a fustigé le récent Dialogue national inclusif (DNI), organisé à Angondjé du 2 au 30 avril dernier.

"Ce qui est important ce n’est pas tellement les recommandations pour intéressantes qu'elles soient. Les recommandations pèchent par le format arrêté et le mode de désignation des participants", a-t-il clamé haut et fort Avant d'ajouter : "Seul un échantillon représentatif intégrant toutes les composantes du pays est habilité à faire des propositions sérieuses qui, elles, engageraient tous les acteurs politiques et ceux de la société civile".

"Le reste n'est qu'imposture, manipulation et amalgame à l'image des pratiques bien connues du système Bongo-PDG." Sur le sort réservé auxdites recommandations, il invite à oublier le Dialogue en question. Car, selon lui, "un dialogue permet aux parties en présence de pouvoir discuter. Ce n'est pas un dialogue qui réforme le pays", estime aussi le Pr Albert Ondo Ossa.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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