Ce mercredi, aux alentours de 13 heures, l’axe carrefour GP – Église Saint-Christophe, dans le 6e arrondissement, a été le théâtre d’un chaos urbain difficilement acceptable.
Pendant près d’une heure, la circulation a été entièrement bloquée par les engins et les agents de la société Clean Africa, intervenus pour ramasser les ordures en pleine heure de pointe.
La situation, qualifiée « d’infernale » par de nombreux témoins, a causé un préjudice considérable à l’ensemble des usagers de la route. Élèves tentant de rentrer chez eux, travailleurs pressés et, plus grave encore, personnes se rendant dans des structures médicales voisines, tous ont été pris au piège d’embouteillons monstres.
Le mécontentement a atteint son comble lorsque des automobilistes, tentant de trouver une issue, ont été confrontés à une attitude pour le moins arrogante des équipes de ramassage. « Nous n’avons pas d’ordres à recevoir de vous », a lancé l’un des agents avec mépris, renvoyant les usagers désemparés. L’incident, vécu comme une profonde injustice, a frôlé l’escalade, évitée de justesse grâce au sang-froid des riverains.
Cet événement interpelle directement la responsabilité de la société Clean Africa. Au-delà de la simple gêne occasionnée, il pose la question cruciale de la planification des tournées. Effectuer une collecte en pleine journée, aux heures de plus forte affluence, démontre un manque flagrant de considération pour la fluidité de la circulation et la vie des citoyens.
Il est urgent que la société revoie son programme de ramassage pour le décaler en dehors des pics de trafic, et qu’il sensibilise son personnel aux codes de bonne conduite et au civisme. La voie publique est un bien commun ; son occupation, même pour un service essentiel, ne saurait justifier un tel mépris pour ses usagers.
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