L'information a failli passer sous silence, le week-end écoulé, au regard des congrès extraordinaires organisés par de nombreuses formations politiques (UN, RPM, CLR et AP). À côté de ses écuries politiques ayant pignon sur rue, une autre, moins importante certes, a également tenu le sien. À la faveur d’un congrès extraordinaire, samedi dernier, le parti politique l’Union pour le progrès et la liberté (UPL) – jusque-là membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) — s'est mué en Rassemblement pour la nouvelle République (RNR).
Autre information et pas des moindres, la désignation à la présidence de cette chapelle de Jean Ping, ancien candidat à la présidentielle de 2016, dorénavant, proche du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Un positionnement de la nouvelle tête de file du RNR justifiant le choix dudit parti à la présidentielle du 12 avril prochain. "Considérant les événements du 30 août 2023 qui ont transformé radicalement le paysage politique gabonais et marqué le début d’une nouvelle ère dans notre histoire, avec la fin du pouvoir usurpé d’Ali Bongo et la mise en place d’une Transition politique, je soutiens, avec les membres de cette dynamique de rassemblement, la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema à l’élection présidentielle du 12 avril 2025", a déclaré Jean Ping.
Occasion pour l'ancien président de la Commission de l'Union africaine (UA) de revenir sur son combat dans l'atteinte de l'alternance politique en République gabonaise. "Ne perdons jamais de vue que nous sommes toutes et tous porteurs d’un idéal, cet idéal que nous avons partagé pendant la résistance et qui reste toujours d’actualité : le Gabon à l’abri de la peur, le Gabon à l’abri du besoin", a-t-il martelé.
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