"Nous constatons, malheureusement, au bout de 4 années, que le Code de l'enfant demeure méconnu ; que les acteurs de la protection de l'enfant ne maîtrisent toujours pas cet instrument juridique ; que la mise en réseau de ces acteurs demeure fragile. Pis, nous constatons qu'à Port-Gentil, les enfants ont toujours un accès facile à l'achat des stupéfiants et des boissons alcoolisées". C'est en ces termes, du reste alarmistes, que la présidente du Tribunal pour enfants de Port-Gentil, Greta Marat-Abyla, a procédé dernièrement à l'ouverture des assises sur la jeunesse, initiées par ses soins.
Elle s'est montrée volontairement alarmiste sur les maux qui minent la jeunesse portgentillaise, et sur l'absence ou l'insuffisance de réponses adaptées à l'éradication de ces “plaies”. Alors que pendant quatre ans, le Tribunal pour enfants de la cité pétrolière et plusieurs acteurs de la protection de l'enfant ont élargi les campagnes de sensibilisation dans les quartiers, les établissements d'enseignement scolaire, les hôpitaux, etc.
Greta Marat-Abyla note, pour le déplorer, que "les institutions publiques et privées, les familles, la société civile ont décidé de reléguer les cas des enfants au second plan, voire au dernier plan."
Pour corriger cela, dix jours durant, toutes les parties prenantes à la protection de l'enfant ont planché sur plusieurs thématiques suivantes : enfants abandonnés, non scolarisés, victimes de violences, en conflit avec la loi, handicapés…, et formuler des recommandations. Au nom du gouverneur Jean-Robert Nguema Nnang, l'initiative est saluée par la préfète de Bendjé, Marie Eu - génie Caroline Kamara.
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