Deux espaces sont régulièrement l'objet des attaques aujourd'hui qualifiées de criminelles. D'un côté, il y a " les aires protégées'', dira Abdu Razzaq Guy Kambogo, le ministre des Affaires étrangères. Lequel estime que " le braconnage se mue en actes de criminalité " qui mettent en liaison " le pays de production, le ou les pays de transit, et les pays de consommation".
Si la terre ferme est impactée par cette criminalité faunique, la haute mer gabonaise l'est aussi. " L’abondance et la qualité des ressources halieutiques présentes dans ce territoire, telles un aimant, sont à l’origine de délits perpétrés par des navires nationaux et étrangers sur nos ressources aquatiques. La Pêche Illicite Non Règlementée et Non Déclarée, selon le terme aujourd’hui consacré du fait de son occurrence et de son impact, constitue un fléau, une menace importante pour la durabilité du secteur aussi bien chez nous que dans le monde", a affirmé le ministre de la Pêche, Prisca Koho-Nlend.
Qu'il s'agisse du braconnage des mammifères sur terre ferme ou de la pêche clandestine maritime (thon ou autres espèces de poissons), le Gabon déploie des actions vigoureuses pour combattre cette criminalité persistante. L'intensification des patrouilles conjointes en haute mer et la mutualisation des moyens ont pu atteindre des résultats probants. L’opération Albacore de surveillance de la pêche thonière a permis de réduire les intrusions des navires indélicats.
I. M'B.
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