Le constat s'impose avec la force de l'évidence : avec un total de cinq buts en 28 matchs de championnats (qui s'apprêtent ou qui ont déjà bouclé leur premier quart), la ligne d'attaque des Panthères du Gabon (Aubameyang-Bouanga-Allevinah) évoque davantage le pétard mouillé que le feu d'artifice.
Symbole de ce coup de moins bien, son leader et capitaine de la sélection, Pierre-Emerick Aubameyang. Ses deux réalisations – il compte une troisième en Ligue Europa – le situent loin de ses standards habituels et des meilleurs scoreurs de Premier League, Jamie Vardy (Leicester), Dominic Calvert-Lewin (Everton), Mohamed Salah (Liverpool) et Heung-min Son (Tottenham) : huit unités chacun.
Son compère d'attaque en sélection, Denis Bouanga (2 buts lui aussi) n'est pas au mieux, non plus, avec son club de Saint-Etienne. Oublié le début de saison prometteur (3 victoires en trois matches et deux buts à la clé, dont un, magnifique, à Marseille). Place donc à la grisaille avec, notamment, ce dernier revers (1-2) dans le derby contre Lyon. Et, au plan personnel, un penalty raté.
Pour l'un et l'autre – le troisième élément de ce trio, Jim Allevinah, tirant peu ou prou son épingle du jeu avec son club de Clermont-Foot – ce match sur leurs terres contre la Gambie survient à point nommé. Pour un international en mal de confiance en club, ces retours aux sources sonnent souvent comme un déclic pour réenclencher la marche avant.
Pour cette rencontre à bien des égards décisive dans la course à la qualification pour la Can-2021, on ne demande pas autre chose au trio offensif des Panthères que de retrouver cette efficacité perdue.
M. A.
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