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Société & Culture

Santé reproductive : "Pratiques et expériences des avortements au Gabon"

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Quelle est la situation réelle du phénomène? Quel processus empruntent les filles et les femmes pour pratiquer l'avortement ? Telles sont, entre autres, les questions autour desquelles ont cogité des universitaires pour tenter de comprendre localement le phénomène de l'interruption volontaire de grossesse.

Le Département de recherche sur les dynamiques sociales (DRDS) de l'Université Omar-Bongo, en collaboration avec le Groupe de recherche et d'études sur le genre (GREG) ainsi que le Réseau d'Afrique centrale pour la santé reproductive des femmes au Gabon, Cameroun et Guinée Equatoriale (GCG), vient d'organiser une journée de réflexion autour du thème " Pratiques et expériences des avortements au Gabon".

Les panélistes ont eu à cœur de démontrer à cette occasion, sur la base de leur travail de recherche, que l'avortement est une pratique de régulation des naissances observée chez les filles et femmes de tous les pays, quels que soient le niveau de développement, la politique concernant le planning familial et la législation en vigueur.

Au Gabon en particulier, les femmes avortent dans la clandestinité. Même si Ulysse Minkobame, gynécologue, et représentant la Société gabonaise de gynécologie-obstétrique, précise que le terme approprié n'est pas '' avortement clandestin, mais à risque''. Un jeu de mots qui masque timidement le mal. Tant les thématiques retenues pour édifier l'assistance étalent l'ampleur des dégâts, entre complications de la pratique et décès.



L.R.A.



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