L’organisation non gouvernementale (ONG) environnementale "Sea Shepherd legal" et l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ont organisé, du 19 au 21 février 2019, un atelier sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, dite "Pêche INN".
Durant trois jours, les participants ont mis en exergue le patrimoine national du Gabon et proposé des politiques et pratiques visant à éliminer la pêche illégale dans les eaux gabonaises. « Cet atelier vise notamment à aider les Gabonais à avoir conscience des menaces liées à la pêche INN, et de renforcer l’action des autorités judiciaires, pour leur permettre de faire face efficacement au phénomène », a indiqué la directrice exécutive et fondatrice de l’ONG Sea Shepherd legal, Catherine Pruett.
Selon le secrétaire exécutif de l’ANPN, le Pr. Lee White, « les menaces auxquelles la biodiversité gabonaise est confrontée nécessitent des mesures de protection fortes, au risque de tout perdre ».
Pour le secrétaire permanent adjoint du Conseil national de la mer (CNM), M. Koumba Kombila, les conséquences de la pêche INN sont nombreuses, y compris pour la pêche artisanale sur le plan local. Celles-ci vont de la diminution des stocks à l’appauvrissement des populations, en passant par la réduction des tailles de capture, le non-respect des zones de pêche, l’augmentation des prix sur le marché et même la montée du braconnage. « C’est un cercle vicieux qui conduit à des tensions sociales », a-t-il prévenu.
JM
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