Les plus hautes autorités de notre pays exigent de nos fédérations sportives des résultats positifs. Une exigence qui se justifie, à juste titre, par le fait que l'Etat gabonais a, pendant de nombreuses années, dégagé d'énormes moyens financiers pour la promotion et le développement de toutes les disciplines sportives nationales.
La Fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy)i, il faut le reconnaître, essaie de bouger, en dépit de nombreuses difficultés dressées sur son chemin.
Le sportif gabonais est, de nature, talentueux. Il est capable d'exploits, pour peu qu'il soit mis dans de bonnes conditions de travail, avec un encadrement technique de qualité. Depuis des décennies, cette importante préoccupation incombe au département en charge des Sports. Parce que c'est lui qui gère les subventions allouées aux fédérations sportives. De l'argent qui, malheureusement, est très souvent source de pesanteur et non d'épanouissement, à cause des conflits qu'il engendre.
Il y a lieu de reconnaître, à cet effet, que le département des Sports porte une large part de responsabilité dans le manque de développement de notre petite reine. Pendant de nombreuses années, elle a joué avec l'argent alloué à la formation et la compétition des cyclistes gabonais.
MIKOLO MIKOLO
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