Si certains nourrissaient encore des doutes quant au démarrage effectif des cours, ceux-ci sont désormais levés depuis le Conseil des ministres du 12 août. L’Exécutif a validé le calendrier académique 2025-2026, confirmant une rentrée qui s’effectuera sur fond de campagne électorale pour les législatives et locales. Celle-ci débutera le 17 septembre, alors que les élèves auront déjà pris place sur les bancs.
Ce télescopage entre calendrier politique et agenda scolaire ne manque pas de soulever des interrogations. La publication récente des listes des candidats de certains partis politiques révèle la participation de figures influentes de l’éducation nationale, dont la patronne de la tutelle et plusieurs enseignants.
Une situation qui, de l’avis de certains observateurs, pourrait provoquer un "retard à l’allumage" ou générer des perturbations, surtout si les enseignants concernés s’absentent pour battre campagne.
Sur le plan technique, l’année scolaire sera structurée sur neuf mois, divisés en trois trimestres de onze semaines chacun, soit 32 semaines de cours et cinq semaines réservées aux examens nationaux. L’organisation alternera quatre semaines d’enseignement et une semaine d’évaluation-remédiation, réparties sur cinq paliers au primaire et six au secondaire.
Les dates clés sont fixées : rentrée administrative du 25 au 29 août pour les établissements publics et privés (2 septembre pour les écoles publiques conventionnées) ; rentrée effective des classes le 1er septembre (public et privé) et le 2 septembre pour les écoles conventionnées.
Les fins d’année sont prévues au 30 mai 2026 pour les classes sans examen, au 25 juin pour les écoles publiques conventionnées, et au 4 juillet pour les classes à examen ou les établissements à programme international.
Reste à voir si l’équilibre sera trouvé entre l’agenda républicain et le rythme scolaire, ou si, comme certains le craignent, la politique viendra gripper la mécanique d’une rentrée déjà millimétrée.
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