Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et TikTok, révélant une fois de plus le visage insalubre d'une cafétéria au Gabon. La séquence partagée montre un lieu en délabrement.
Assiettes et marmites recouvertes de déchets alimentaires, réchaud et évier recouverts de tartre, sans oublier la poubelle pleine déposée juste à côté de la nourriture qui, elle, est exposée aux microbes. Une hygiène qui laisse clairement à désirer. Cette vidéo évoque un problème de santé publique crucial au Gabon.
Alors que les normes d’hygiène doivent être strictement respectées dans les établissements de restauration, peu importe son standard, il semble que certaines cafétérias échappent à cette vigilance, mettant en danger la santé des consommateurs.
Bien que certains aient été dégoûtés par la situation, ce qui suscite l’inquiétude, c’est l’attitude de nombreux internautes qui, malgré les images évidentes d’insalubrité, continuent de vanter la qualité gustative de ses plats. Pour certains, "c'est cette saleté qui rend la nourriture bonne", ou encore "malgré ça c'est toujours bon". D'autres ajoutent : "Vous n'allez pas me décourager, je vais toujours manger mon spaghetti-viande", ignorant manifestement les risques sanitaires.
Cette inconscience collective alimente une tolérance vis-à-vis de conditions qui peuvent provoquer de graves intoxications alimentaires, voire des maladies plus graves.
Cette nouvelle vidéo devrait être un signal d’alarme pour l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) afin d'intensifier les contrôles dans tous les établissements de restauration et prendre des mesures strictes contre ceux qui ne respectent pas les standards d’hygiène.
En outre, les consommateurs eux-mêmes doivent être les premiers acteurs de leur santé en étant plus exigeants sur la propreté des lieux où ils choisissent de se restaurer. Manger dans un environnement sain est un droit, et ne devrait jamais être compromis.
Cette vidéo mont re une réalité alarmante que ni les consommateurs, ni les autorités ne doivent ignorer. L’urgence est de réagir pour éviter qu’une simple négligence ne se transforme en crise sanitaire.
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Les droits et les responsabilités des consommateurs ne semblent pas être la chose la mieux partagée au sein de la population gabonaise.
