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Société & Culture

Éducation : un nouveau bail et des défis pour Camélia Ntoutoume-Leclercq

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AVEC la rentrée administrative de ce jour, proviseurs, enseignants ou responsables ministériels vont se remettre au travail. Le maintien de la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, qui a été reçue vendredi passé par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, vise sans aucun doute à poursuivre le travail initié dans les questions de gouvernance des établissements, les infrastructures avec les nouveaux établissements, les services spécialisés (comme l'imprimerie de l'Éducation nationale), les activités socio-pédagogiques et la vie scolaire, entre autres.

Sa reconduction est, incontestablement, une manière de rappeler qu'elle a su instaurer le dialogue avec les différentes structures syndicales de l'Éducation nationale pour éviter les nombreuses grèves d'autrefois. Ou qu'elle a pu booster les activités pédagogiques, notamment avec l'introduction de l'anglais, du digital, des questions environnementales. Ce qui dans l'ancien contexte ressemble à un tour de force. Cependant, le tableau est encore loin d'être idyllique. En effet, la prochaine rentrée rappelle aussi que l'objectif, au travers du travail déjà abattu et de celui qui reste à effectuer, est de parvenir à une éducation de qualité, saine, sûre et inclusive, et une valorisation de la fonction enseignante.

Pour y parvenir, des points comme l'amélioration de la carte scolaire (qui implique la construction de nouveaux bâtiments et une meilleure orientation des élèves) ou l'évaluation permanente des établissements à des fins de régularisation ou de fermeture ne peuvent être négligés.

 

S.A.M.

Libreville/Gabon

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