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Économie

Lutte contre l'enrichissement illicite : lever le verrou lié à l'opportunité des poursuites judiciaires

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L'ÉVALUATION du Plan d'action national du Gabon dans le cadre de la lutte contre les Flux financiers illicite (FFI) par la mission de cadrage conjointe des experts de la Commission de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies (CEA) s'est achevée dernièrement.

Le Gabon a été perçu comme un exemple à suivre, vu l'engagement renouvelé des autorités à lutter contre ce fléau. Au titre des recommandations, la représentante de la commission de l'Union africaine (UA), Francette Laurette Ecko, a notamment insisté sur le fait "qu'il serait important que les crimes économiques fassent l'objet de plaidoyer au niveau des plus hautes instances de la République gabonaise, pour lever le verrou lié à l'opportunité des poursuites.

Afin qu'à terme, toutes les infractions afférentes aux FFI soient sévèrement punies." Et la cheffe de la mission de cadrage conjointe de réitérer la détermination du système des Nations unies à travailler plus étroitement avec l'État gabonais, les partenaires sociaux et ceux techniques et financiers.

Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, a relevé que "la densité des échanges d'une semaine montre à suffisance que les objectifs assignés à cette mission conjointe de cadrage ont été largement atteints". À noter que le Gabon dispose via la CNLCEI d'une législation alignée aux standards internationaux, opérante et plus contraignante.

En offrant à l'institution l'opportunité d'ester en justice, un autre grand pas pourrait sans doute être franchi.

SCOM

Libreville/Gabon

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