APRÈS le premier payement des droits d'auteur en 2018, les artistes gabonais ont passé près de trois ans sans recevoir les fruits de leur travail. À cause du Covid-19 qui a fortement touché l'industrie musicale.
Pour essayer de rattraper les choses cette année, les auteurs, qui ont vu leurs œuvres écoutées ou exposées dans les lieux publics, pourraient passer à la caisse dès décembre prochain, a indiqué hier le directeur général du Bureau gabonais du droit d'auteur et des droits voisins (Bugada), Maxime Obame Ella. Une décision qui doit être confirmée par le Conseil d'administration de cette entité.
"Le Conseil va siéger en fin d'année et, tenant compte de nos finances, pourrait prendre une dérogation pour nous autoriser à reprendre les versements. Si nous prenons du retard pour décembre, nous allons décaler l'opération en janvier", a-t-il dit. Le directeur du Bugada a également adressé un message aux artistes gabonais. "Les droits d'auteur ne constituent pas un salaire et ils ne sont pas des fonds d'investissement pour se produire. Au contraire, un artiste doit pouvoir faire ses concerts. Ce sont ces prestations qui lui garantissent le payement de ses droits d'auteur".
Sveltana NTSAME NDONG
Libreville/Gabon