LA gouverneure de la province de l'Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba, a échangé hier avec les personnes affectées par le projet (PAP) de construction de la nouvelle route et bretelle d’accès de l’aéroport international de Libreville. En présence du directeur général d'Aéroport de Libreville, Igor Simard Nyambie, du directeur général de l'Agence nationale de l'urbanisme, des travaux typographiques et du cadastre (ANUTTC), Dexter Ildevert Meye M'Obiang. Cette réunion a permis aux différentes parties de trouver une voie de sortie quant au problème de la sous-évaluation mis sur la table par les PAP.
Dans les faits, le collectif reçu par l'administration gabonaise a mis en exergue le fait que les études réalisées par la mission d'évaluation des biens n'ont pas pris en compte un certain nombre d'éléments. "Nous avons été convoqués à cette réunion de travail car nous avons été sous-évalués par rapport à nos biens.
Au sortir de la rencontre, elle nous a promis de revoir le rapport et de nous recevoir le 15 novembre avec une nouvelle proposition", a expliqué le porte-parole du collectif, Alain Mitto.
De son côté, Marie-Françoise Dikoumba a précisé que "les indemnisations font l’objet d’une évaluation de L’ANUTTC, Insuco, GSEZ, et le ministère des Travaux publics. Les cas de litiges sont pris au sérieux et occasionnent une vérification nouvelle des parcelles et du bâti y afférent. En cas d’omission ou d’oubli, la compensation d’une PAP sera réévaluée le cas échéant. Le président de la République ayant un rôle social de père de la Nation, accompagne, dans le cadre de ce projet, les PAPs les plus nécessiteuses à devenir propriétaires pour les uns et à accéder à la propriété foncière pour les autres".
Sur les 692 PAPs, "547 ont été payées, soit 79%. Parmi elles, nous comptons 255 propriétaires de maison dont 144 ont été totalement indemnisées. 103 ont choisi la compensation financière et 41 ont choisi la compensation en nature (maison)", a détaillé la gouverneur de l'Estuaire.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon