Au sortir de l'audience que lui a accordée le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, mardi dernier, au palais de la présidence de la République, le président de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations unies, Abdulla Shahid, a salué le leadership de notre pays en matière de protection et préservation de l'environnement et en le qualifiant de "super puissance verte". Ce qui traduit toute la reconnaissance et la gratitude de la communauté internationale à l'endroit du numéro un gabonais, dont l'engagement sans cesse croissant et renouvelé sur les problématiques environnementales et de lutte contre les changements climatiques est unanimement loué par ses pairs.
De fait, dans ces domaines, le Gabon tend à devenir un véritable modèle sur le continent. C'est en ce sens, qu'il a été le premier pays africain à être rétribué pour la protection exemplaire de son massif forestier. 17 millions de dollars lui avaient été, en effet, attribués par la Norvège pour les 3,4 millions de tonnes de CO2 emmagasinées en 2016 et 2017. C'est dire l'importance d'une politique efficace de protection des forêts. Tant elles absorbent l'essentiel du gaz carbonique rejeté chaque année dans l'atmosphère. Quoi qu'il en soit, Abdulla Shahid s'est également félicité et réjoui de "la place de plus en plus prépondérante du Gabon dans le système multilatéral". Ce qui s'est notamment matérialisé, en octobre 2020, par son élection au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies.
Et en juin 2021, au Conseil de sécurité, en qualité de membre non permanent. En tout état de cause, Ali Bongo Ondimba a décerné à son hôte la médaille de l'Ordre national du mérite gabonais, une des plus hautes distinctions de notre pays. Ce dernier s'est dit "profondément reconnaissant et honoré".
J.K.M
Libreville/Gabon