Nommé ministre des Transports à l'issue du réaménagement du gouvernement mercredi dernier, Brice Paillat incarne, à plus d'un titre, la méritocratie à la gabonaise prônée par le chef de l'État Ali Bongo Ondimba.
Et pour cause, ce fort en thèmes, que ces anciens condisciples décrivent comme "un esprit humble, intelligent et brillant", est parvenu, à force de travail et d'abnégation, à surmonter des obstacles qui auraient pu contrarier le destin de plus d'un.
Né le 13 octobre 1968 à Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, Brice Paillat fait partie de la génération des hommes et femmes politiques gabonais post-indépendance ayant effectué leurs études supérieures et post-universitaires au pays.
Sitôt sa maîtrise en droit public en poche au sortir de l'Université Omar-Bongo en 1993, il intègre, un an plus tard, l'École nationale d'administration (ENA) de Libreville. D'où il sort major général de la 14e promotion, en qualité d'administrateur civil. S'ensuit une carrière professionnelle qui le mènera du ministère de la Fonction publique à l'Assemblée nationale, en passant par les départements ministériels en charge de l'Équipement, du Travail, des Transports, de la Santé et à la Compagnie nationale Air Gabon.
Tour à tour comme chargé d'études, directeur de cabinet, directeur des ressources humaines, conseiller financier, directeur général de la Modernisation de l'État et secrétaire général de l'Assemblée nationale. Fonction qu'il occupait juste avant son entrée au gouvernement, en juillet 2020, comme ministre délégué auprès du ministre des Transports, de l'Équipement, des Infrastructures et de l'Habitat.
C'est dire qu'il ne devrait véritablement pas être dépaysé à la tête du département des Transports. Cadre du Parti démocratique gabonais (PDG), à travers cette promotion, Brice Paillat, originaire de Lastoursville, se voit propulsé sur le devant de la scène politique logovéenne.
J.K.M
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