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Économie

Carburant : Un laisser-aller chez les pompistes

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Les essenceries sont également concernées par les mesures gouvernementales de la prévention sur le coronavirus. Certes, elles ne rassemblent pas forcément des centaines de personnes au même moment, mais de nombreux individus peuvent fréquenter ces lieux plusieurs fois dans la même journée. Le coronavirus ou Covid-19 peut donc s'y développer rapidement.

C'est sans doute conscient de ce fait que le gouvernement a décidé d'y imposer des mesures barrières. Bien sûr, la vente de carburant se poursuit, mais les stations-service ne doivent recevoir qu'un client à la fois, tout en respectant la distance de sécurité, qui est d'un mètre. Or, jusqu'à hier, cette mesure de précaution semblait avoir du mal à être respectée. En effet, certaines essenceries ne semblent pas avoir mis en place un dispositif spécial pour réguler les véhicules qui y arrivent. C'est le cas de la station Pétro, près du carrefour des Charbonnages. Les clients arrivent et se mettent sur la file d'attente, comme d'habitude. Pas grand monde ne porte de gants de protection.

Approché, le gérant a affirmé que ses patrons lui ont interdit de s'adresser à la presse. Curieusement, le constat était presque le même dans toutes les essenceries de la capitale. Les personnels de la station Engen du quartier Atong-Abè, d'Ola energy du carrefour de Nombakélé, de la station Total du Komo, etc., protègent uniquement leurs mains avec des gants. Pas plus…

Cependant, les choses semblent bouger, peut-être à cause du durcissement du confinement partiel décidé par les pouvoirs publics depuis dimanche.



Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG



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