D’après la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP), après plus de deux années de hausse consécutive, on observe une quasi-stabilité de la masse salariale au premier semestre 2018, par rapport à la même période en 2017.
C’ÉTAIT l’une des recommandations fortes contenues dans les conditionnalités liées à l’appui budgétaire accordé par les bailleurs de fonds au Gabon pour soutenir son Plan de relance économique. Les mesures drastiques mises en place par le gouvernement, afin de contenir la masse salariale, portent aujourd’hui leur fruit.
Selon la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP), après plus de deux années de hausse consécutive, on observe une quasi-stabilité au premier semestre 2018 par rapport à la même période en 2017. En effet, la masse salariale du secteur public (hors collectivités locales) a légèrement progressé de 0,2% pour s’établir à 366 milliards de francs. Cette légère hausse provient essentiellement de la " main-d’œuvre non permanente" (+18,3%), mais aussi de la solde permanente (0,4%).
La quasi-stabilité de la masse salariale au premier semestre s’explique par les réformes engagées par le gouvernement depuis juillet 2017. Il s’agit, notamment, de la mise à la retraite systématique des agents, de l’assainissement du fichier Solde et du gel des recrutements, des concours et des mises en stages des fonctionnaires.
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