La saison 2019-2020 avait débuté avec de belles perspectives. Mais les réalités domestiques ont rapidement eu raison des lueurs d'espoir nées des différents challenges au programme de la Fédération gabonaise de handball.
D’entrée, les attentes d’une première qualification de la sélection nationale fanion pour la coupe du monde ont été plombées par une préparation tronquée. Et par un groupe peu armé pour réaliser la performance historique nécessaire lors du championnat d’Afrique des nations 2020 en Tunisie.
"Contrairement à la Can 2018, l’équipe n’a pu bénéficier d'un l’environnement idéal. Ni avant, ni pendant. Les éléments de motivation ont manqué. Il était donc difficile de s’attendre à mieux. Mais la déception d’avoir raté quelque chose de très grand m'est restée en travers de la gorge", admet le président de la Fégahand, Ange-Marie Makilat.
Lequel, bien que traînant le boulet de la non-organisation de la coupe du Gabon depuis bientôt deux ans, se défend en affirmant que son bureau n’a jamais reçu une subvention de la tutelle pour accompagner son programme de développement. Il ajoute, d’autre part, que les demandes d’aide adressées aux potentiels partenaires sont restées sans suite.
Ce à quoi il faut ajouter le stand-by du championnat national semi-pro organisé par la Ligue nationale élite et professionnel de handball (Lineph), et les soucis de loyers qui vont obliger la Fégahand à se trouver un nouveau gîte.
James Angelo LOUNDOU
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