« Sa libération intervient après une demande de liberté provisoire sous caution, au terme de son interrogatoire (...) », explique une source judiciaire contactée hier matin par l'Union.
« C'est simplement le cours normal des règles de procédure pénale. Les précédents refus de mise en liberté provisoire (...) s'expliquent par le fait qu'il n'avait pas été entendu au fond», renseigne la même source, précisant que « le dossier suit toujours son cours à l'instruction, nonobstant sa mise en liberté sous caution.»
A l'origine de son interpellation, ce 9 juillet, non loin du rond point de la Démocratie, une double manifestation: les partisans du candidat président Ali Bongo et une assemblée générale du syndicat des enseignants-chercheurs (Snec) et de la DU. La police cherche à disperser ces derniers. Le ton monte. Jean Rémy Yama est accusé d'avoir jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Ce qui n'a pas été formellement établi.
Cette libération constitue une source d'apaisement dans le milieu syndical qui en avait fait l'une des exigences à la rentrée scolaire. (Paru le 8/10/2016)
Olivier Ndembi
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