Guy Nzouba Ndama, Me Séraphin Ndaot Rembogo, Benoît Mouity Nzamba, Gervais Oniane, Mathias Otounga Ossibadjouo, Raymond Ndong Sima. Qu'ont en commun toutes ces personnalités politiques de premier plan, à un peu plus d'une semaine de l'ouverture de la campagne électorale pour les législatives et locales prévue le 17 septembre prochain ?
Leaders des partis politiques, elles ne sont pas sur la ligne de départ des scrutins à venir, bien que leurs formations respectives aient investi des candidats à l'élection des députés et présenter des listes aux locales.
Une situation liée à la volonté de certains d'encadrer leurs troupes au cours de ces échéances qui s'annoncent cruciales pour leurs écuries. C'est le cas de l'ancien président de l'Assemblée nationale qui, en juillet dernier, au cours de la rentrée de sa formation politique Les Démocrates (LD), avait clairement manifesté son ambition de se mettre au service des jeunes générations.
Une sorte de transmission douce de témoin à laquelle semble adhérer le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS). Dans son fief de Port-Gentil et ailleurs, Me Séraphin Ndaot Rembogo semble s'être mis volontairement en retrait pour propulser sur le devant de la scène de nouveaux visages et d'autres plus connus, notamment celui de Carmen Ndaot.
Que dire des postures de Benoît Mouity Nzamba et de Mathias Otounga Ossibadjouo ? Cellesci, selon plusieurs observateurs, seraient guidées par le principe de réalité. Les présidents du Parti gabonais du progrès (PGP) et du Rassemblement d'éveil gabonais pour l'action, la restauration et le développement (REGARD) ne disposeraient pas de chances de se faire élire.
Quant aux chefs de file de l'Union pour la nouvelle République (UPNR), Gervais Oniane, et de l'Alliance patriotique (AP), Raymond Ndong Sima, ils auraient renoncé à se lancer dans la course par manque d'envie de siéger au palais Léon-Mba et dans les conseils locaux.
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