Salvador Bee Ondo, un Equato-guinéen établi au Gabon depuis plus de vingt ans, a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale d'Oyem, vendredi 28 janvier dernier. Et pour cause. L'homme aurait abusé sexuellement de sa propre fille, L.K.A.A, depuis l'âge de 9 ans. Laquelle victime, âgée à ce jour de 23 ans, n'aurait malheureusement pas bénéficié de la protection de sa mère. Les faits se déroulent à Adzabelone, un quartier du 2e arrondissement d'Oyem, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.
Depuis l'âge de 9 ans, L.K.A.A aurait subi les viols à répétition de la part de son père, Salvador Bee Ondo. A 12 ans, l'adolescente décide d'en informer sa mère, la nommée M.A.M. Sauf que celle-ci n'aurait pas pris au sérieux les révélations de sa fille. Mais par principe de précaution, elle aurait toutefois intimé son compagnon d'arrêter l'éventuelle relation qu'il entretiendrait avec leur enfant. Sauf que le "père violeur" aurait poursuivi ses incartades jusqu'à ce que L.K.A.A devienne un peu plus mature. D'autant que cette dernière avait désormais 23 ans. Et pour mettre un terme à son calvaire, elle choisit donc de partir discrètement du domicile familial, pour se réfugier à Mitzic, le chef-lieu du département de l'Okano, à environ 2 heures d'Oyem. Cette fugue met vite la puce à l'oreille des deux grandes soeurs de la demoiselle, lesquelles ne comprennent pas ce départ soudain de la maison de leurs parents. Renseignées peu de temps après sur sa localisation, elles la rejoignent à Mitzic. Aussi, L.K.A.A finit-elle par leur confier les abus sexuels dont elle serait victime jusqu'alors de la part de leur père.
Jeudi 27 janvier dernier, c'est en compagnie de ses aînées que L.K.A.A se rend à la brigade centre d'Oyem, pour porter plainte contre le père violeur présumé. Sans plus tarder, la direction des investigations convoque Salvador Bee Ondo. Entendu sur procès-verbal, l'Equato-guinéen qui aurait reconnu les faits, a été placé en garde à vue. Déféré par la suite devant le parquet de la République près le tribunal de première instance d'Oyem, le mis en cause a été écroué au Peleton, à l'issue de sa confrontation chez le juge d'instruction.
SCOM
Libreville/Gabon
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