Désormais, c'est la guerre entre les héritiers politiques du défunt Omar Bongo Ondimba.
Unis au sein du PDG du vivant de leur patriarche, beaucoup ont tourné casaque, et sont allés gonfler les rangs de l'opposition. Quand d'autres, restés fidèles au parti au pouvoir, sont tombés en disgrâce. Au point où sans franchir le Rubicon, ils préfèrent ronger leur frein, en ressassant l'époque glorieuse de leur règne aux « affaires ». Car, si les Jean Ping, Guy Nzouba Ndama, Faustin Boukoubi, Jean Eyeghe Ndong et autres sont loin d'applaudir la gestion actuelle du pouvoir détenu par l'autre héritier politique du « Vieux », Ali Bongo Ondimba, il n'en demeure pas moins que leurs attitudes respectives dénotent du regret qu'ils expriment, au vu et au su de tous, de la disparition de leur "Patron". Neuf ans après, tous semblent n'avoir pas encore fait le deuil.
Il ressort que ces « héritiers », qu'ils soient du pouvoir ou de l'opposition radicale, ont la totale maîtrise de la sphère politique nationale. D'ailleurs, l'exemple type de cette guerre d'héritage politique en est l'élection présidentielle de 2016. Tous les observateurs ont vu s'affronter, dans une bataille sans merci, Ali Bongo Ondimba et Jean Ping. Un scrutin dont l'issue a débouché sur une crise post-électorale sans précédent. Avec la menace de faire basculer le pays dans une instabilité sociopolitique.
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