Les enseignants sans salaires de l'enseignement privé protestant ont tenu, lundi dernier, un point-presse à Libreville pour réclamer la régularisation de leur situation administrative.
Ils sont, en effet, près de 200 en attente de recrutement depuis plus de 10 ans, malgré leur prise de service dûment signée par la Direction centrale des ressources humaines (DCRH) du ministère de l'Éducation nationale. Une situation en violation totale du Statut général des fonctionnaires en ses articles 39 à 44.
De plus, leurs nombreuses démarches entreprises jusqu'ici auprès des responsables dudit ordre d'enseignement et d'autres autorités dont le ministère de l'Éducation nationale, seraient restées vaines. Une situation qui, estiment-ils, n'a que trop duré. Aussi en appellent-ils aux plus hautes autorités de notre pays pour régler cette ''injustice sociale'' qui les fragilise et les transforme en mendiants.
Pire encore, le contrat qui les liait à l'Enseignement privé protestant n'aurait jamais été respecté. Lequel prévoyait, non seulement le suivi régulier de leur dossier, mais également le reversement d’une aide financière de 150 000 francs par mois à chaque enseignant, en attendant l'aboutissement heureux de leurs situations administratives.
Désemparés, ces enseignants cherchent à "comprendre pourquoi toutes les parties, aussi bien la Direction générale de l'Enseignement privé protestant que le ministère de l'Éducation nationale, semblent indifférentes face à ce problème qui met plus de 200 familles dans la précarité", ont-ils conclu.
Sveltana NTSAME NDONG
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