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Société & Culture

Dépravation des mœurs : Une prostitution sournoise de plus en plus perceptible

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SILENCIEUSE et banalisée, la prostitution des jeunes femmes est de plus en plus perceptible dans l'arrière-pays. De Tchibanga à Bitam, en passant par Lambaréné, Mouila et autre Gamba, elles sont de plus en plus nombreuses, scolarisées ou non, à livrer leurs corps à des hommes contre de l'argent. La période dite de "grandes vacances" est d'ailleurs la mieux indiquée pour observer ce phénomène, aux allures de ''job estival''.

Elles ont entre 18 et 30 ans, et se comportent en journée comme la fille, la sœur ou la mère idéale. Mais une fois la nuit tombée, elles arborent un tout autre visage. S'il est difficile de dire si cette pratique dépasse, en proportion, celle observée dans la capitale Libreville, une chose est sûre, en province, cette pratique y est plus facilement remarquable du fait de la faible densité de la population.

A Makokou, une des villes dans laquelle notre équipe de reporters a récemment séjourné, le gérant d'un célèbre motel local, le Starlyn, observe ce phénomène qu'il connaît très bien : " Certaines de ces filles ne savent pas que ce qu'elles font c'est de la prostitution. Elles pensent que c'est la djaktane (la fête en argot, ndlr), l'ambiance des vacances. Or, lorsqu'on couche avec un homme pour qu'il vous donne de l'argent au petit matin, ou pour rembourser les bières consommées la veille, ça n'a pas d'autre nom que la prostitution", confie-t-il.

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