L'examen des comptes de l'exercice 2023 et l'approbation du budget 2024 étaient les deux points cruciaux de la réunion du Conseil d'administration de l'École des mines et de métallurgie de Moanda-Gabon (E3MG) qui s'est tenue à Libreville le jeudi 25 avril 2024.
Président de cette instance, Maurice Ndziba s'est également félicité de l'évolution de cette école qui, par décret du président de la République, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, vient d'être revêtue de " la reconnaissance d'utilité publique."
Un nouveau statut par lequel l'État prendra sur lui nombre de charges qui inhibe sa marche. L'E3MG engrange de bons résultats pédagogiques, en témoignent " sa promotion 6 qui a terminé, tandis que la 7è est en cours de formation.
" Sur le plan financier, a noté le PCA, il existe de nombreux éléments positifs qui confirment la bonne évolution de l'établissement, dont le développement de l'activité de la formation continue qui constitue l'un de ses principaux axes majeurs. Et sur cette lancée prometteuse, le budget 2024 a été voté à la somme de 1 500 millions de francs cfa. Et quitus a été donné à la direction générale de l'école pour l'excellent travail abattu dans l'intérêt de son rayonnement. Un travail qui se décline tant en qualité qu'en quantité " en termes de revenus propres de l'école vu qu'elle doit atteindre son autonomie financière par l'accroissement de ses revenus propres ", a précisé Maurice Ndziba.
Pour l'Administrateur directeur général de l'E3MG, Christian Boupassia, c'est " le satisfecit de la rigueur sur les comptes de l'école, d'un exercice à l'autre, avec une maitrise des dépenses " qui a été récompensée, sachant que jusque-là elle ne fonctionne que grâce aux subventions de ses deux associés fondateurs, à savoir l'État et la Comilog. D'où la nécessité d'une croissance des ressources propres pour son autonomisation.
L'axe de l'enseignement pratique avec des études en alternance avec les stages en entreprise devra connaître une intensification, au regard de son importance dans le partenariat avec les entreprises locales, la FEG (Fédération des entreprises du Gabon) et le ministère de l'Enseignement supérieur.
ENA
Libreville/Gabon