Après la première phase, du 6 au 10 décembre dernier à Franceville, la seconde partie de cette manifestation cinématographique s'est déroulée mardi à l'Institut français de Libreville, où les différents lauréats ont été récompensés.
OUVERT à Franceville dans le Haut-Ogooué, du 6 au 10 décembre dernier, le Festival du film de Masuku (Nature & environnement) s'est achevé, mardi, à l'Institut français, par la projection de 8 des 19 œuvres cinématographiques sélectionnées pour cette 6e édition et la remise des prix aux lauréats.
C'était en présence, notamment, de la déléguée générale du festival, Nadine Otsobogo, de la marraine de l'événement, Aurélie Flore Koumba Pambo, conseiller scientifique à l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), de l'invité spécial Bernard Crutzen, réalisateur belge dont le film "Malaria Business" a été projeté hors compétition, ainsi que de l'ensemble des membres du comité d'organisation.
"Mindoube, le droit de respirer un air pur" du Gabonais Ferdinand Ditengou Mboumi a remporté le prix du public, alors que "Poisson d'or, poisson africain" de Thomas Grand et Moussa Diop (France/Sénégal) recevait celui d’Étudiant. Au titre des mentions, "Ordur" de Momar Talla Kandji (Sénégal) s'est vu décerner celui du public et "Chiripajas" d'Olga Poliektova et Jaumes Quiles (Russie/Espagne) la mention Étudiant.
Agréablement surpris par cette distinction alors qu'il avoue n'être, par hasard, qu'à sa première réalisation amateur, Ferdinand Ditengou Mboumi dénonce, à travers son mini-magazine, la saturation avancée de la décharge de Mindoube, de la menace qu'elle représente pour le bien-être collectif et l'équilibre écologique. « J'espère que l'interpellation que je lance, à travers cette œuvre cinématographique, servira à faire bouger les lignes», a-t-il déclaré. Frédéric Serge LONG
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société