Depuis jeudi, le deuxième Premier ministre du président Ali Bongo Ondimba a officialisé sa démission du Parti démocratique gabonais (PDG). Conformément à la loi, il perd son mandat de député à l'Assemblée nationale.
LE bureau de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) pourrait être amené à revoir l'organisation des élections partielles (Législative et Sénatoriales) prévue pour le 8 août 2015. Cela s'il devrait intégrer la donne imposée par la démission du Parti démocratique gabonais (PDG), depuis jeudi, du député du 3e siège du département du Woleu (Woleu-Ntem), l'ancien Premier ministre et ancien membre du Bureau politique, Raymond Ndong Sima.
"Au terme d'une longue réflexion, écrit l'ancien élu du canton Kyé sur sa page Facebook, j'ai pris la décision de démissionner du Parti démocratique gabonais (PDG). Je l'ai notifié le 30 juin dernier au secrétaire général du parti qui m'avait longuement reçu une semaine plus tôt..." D'aucuns diraient que c'était prévisible, au regard des actes posés par l'ancien locataire de la Primature dont la démission du Bureau politique du PDG et, surtout, la publication au mois de mai dernier, d'un livre, "Quel renouveau pour le Gabon ?", qui charge sérieusement la gouvernance politique et économique de l'actuel régime...
O'. N.
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