Viol sur adolescent : la tragédie d'une confiance trahie à Port-Gentil

Le 24 décembre 2024, la tranquillité de Port-Gentil a été troublée par un acte de violence inouï. Halley Stéphane Pambou Mouity Ekoto, un Gabonais de 37 ans, est désormais derrière les barreaux de la maison d'arrêt de la ville, accusé d'avoir abusé sexuellement d'un adolescent de 16 ans, est désormais derrière les barreaux de la maison d'arrêt de la ville, accusé d'avoir abusé sexuellement d'un adolescent de 16 ans, identifié sous les initiales S.S. Les révélations autour de cette affaire sont à la fois choquantes et révoltantes, mettant en lumière la vulnérabilité des jeunes face à des prédateurs.

Les événements se sont déroulés dans la matinée, alors que S.S. était seul chez lui. Pambou Mouity, voisin et habitant des environs du complexe sportif Michel-Essonghe, a d'abord contacté le jeune garçon par téléphone, demandant un simple verre d'eau. Ce qui devait être une interaction innocente a rapidement dégénéré. Profitant de la porte non fermée, il s'est introduit dans la maison et a contraint S.S. à le suivre dans sa chambre. Là, le scénario s'est assombri : l'homme a déshabillé l'adolescent et a commis des actes sexuels sur lui.

Le jeune victime, traumatisé mais lucide, a eu la présence d'esprit de filmer la scène avec son smartphone. Cette preuve capitale a été déterminante pour l'enquête qui a suivi. Après avoir été agressé, S.S. a réussi à alerter sa mère, qui a immédiatement contacté la police. Les agents de l'antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) ont rapidement pris en charge la plainte, révélant que ce n'était pas un incident isolé. En effet, S.S. aurait été victime de harcèlement sexuel de la part de Pambou Mouity depuis 2022.

Lors de son audience devant le juge d'instruction, le prévenu a été inculpé pour viol sur mineur, conformément aux articles 256 et 261-7 du Code pénal gabonais. Les réactions de la communauté sont sans appel : indignation et soutien à la victime, dont la bravoure a permis de briser le silence autour de ces abus.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des enfants et la nécessité d'une vigilance accrue face aux dangers qui les guettent. Les autorités doivent renforcer les mesures de protection et sensibiliser le public sur les comportements prédateurs, afin d'éviter que de tels drames ne se reproduisent. La voix de S.S. est un appel à la justice pour tous ceux qui, comme lui, ont souffert en silence.