Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a remis, hier à l'issue du Conseil des ministres, la mouture définitive de la nouvelle Loi fondamentale au Premier ministre, Raymond Ndong Sima. En présence des membres du gouvernement, de ceux du Comité constitutionnel national (CCN), de parlementaires.

Le projet de nouvelle Constitution, dont la mouture est dorénavant à l’étude par les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et du gouvernement, suscite un véritable intérêt, entre autres, de la part des acteurs politiques.

Décidément le référendum à venir défraie la chronique. Notamment au sein de la classe politique et singulièrement au Parti démocratique gabonais (PDG). En effet, plusieurs hiérarques et autres militants de cette formation politique affichent ostensiblement leur soutien au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Après la remise du rapport général des travaux de l'Assemblée constituante au président de la Transition, mardi dernier, l'avant-projet de la nouvelle Constitution vient de franchir un autre cap, comme souhaité par Brice Clotaire Oligui Nguema.

La nouvelle constitution gabonaise en gestation et dont l'avant-projet vient d'être transmis au président de la Transition par l'Assemblée constituante suscite un intérêt majeur. Une étape cruciale dé- chaînant "toutes les passions" alors que la date du prochain référendum n'est pas encore connue.

Présent au XIXe Sommet de la Francophonie, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a participé, samedi dernier, au grand palais de Paris, à un panel de haut niveau. Le numéro un gabonais et d'autres dirigeants ont planché, entre autres, sur les recommandations de la Conférence ministérielle des Francophones, la lecture du rapport d'activité de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie, ainsi que l'adoption de la déclaration du Sommet.

Le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a assisté vendredi à l'ouverture, du moins le segment présidentiel, du XIXe Sommet de la Francophonie. Une ouverture ayant eu lieu à Villers-Cotterêts, à quelques encablures de la capitale française

La campagne d'éducation et de sensibilisation dénommée "Référendum 2024, je suis concerné #JEVOTE", a démarré mercredi dernier. Comme annoncé la veille par Herman Immongault, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité.

À l'occasion de la célébration en différé hier à son siège de l'anniversaire (l'an I) de la Cour constitutionnelle de Transition, le président de cette "juridiction", le doyen des juges constitutionnels, le secrétaire général et le directeur de cabinet du premier responsable de ladite institution ont procédé au premier bilan d'étape.

Le moins que l'on puisse dire c'est que le landerneau politique s'agite. Surtout depuis l'adoption, quasiment à l'unanimité des membres de l'Assemblée constituante, de l'avant-projet de Constitution. D'où la bipolarisation (Ndlr : partisans du "oui" au scrutin à venir et ses pourfendeurs) observée.