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Politique

Union africaine : le Gabon en lice pour le Conseil de paix et de sécurité

Union africaine : le Gabon en lice pour le Conseil de paix et de sécurité

À l’issue des consultations régionales d’Afrique centrale, la Représentation permanente auprès de la Commission de l’Union africaine et de la CEA a o cialisé les candidatures du Gabon et de la République démocratique du Congo au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour un mandat de deux ans. Une décision conforme au principe de rotation régionale et fruit d’un consensus entre les États de la sous-région. L’élection est prévue en février 2026, lors de la session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA.

Instance stratégique comparable au Conseil de sécurité des Nations unies, le CPS est l’organe permanent chargé de la prévention, de la gestion et du règlement des con its sur le continent. Il peut imposer des sanctions en cas de rupture de l’ordre constitutionnel ou de menace majeure contre la stabilité régionale. C'est dans cette optique que durant la Transition, plus précisément du 12 au 14 septembre 2024, le CPS avait dépêché une mission à Libreville. C'est pourquoi les États membres considèrent cet organe comme le symbole de la maturité politique du continent et la volonté de promouvoir des solutions africaines aux crises africaines.

Pour le Gabon, briguer un siège au CPS s’inscrit dans la continuité de la doctrine diplomatique portée depuis feu Omar Bongo Ondimba : privilégier la prévention, encourager le règlement pacifique des différends et renforcer la solidarité africaine. Sa présence au sein de l’organe de sécurité de l’UA offrira au pays une plateforme d’influence majeure, tout en consolidant son rôle d’acteur engagé pour la paix et l’unité du continent.

L’intérêt est également géostratégique. Les travaux du CPS attirant l’attention de partenaires internationaux tels que les Émirats arabes unis, le Qatar, la France, les États-Unis, la Turquie ou encore la Chine, qui y voient un espace privilégié pour renforcer leur coopération en matière de sécurité. Pour le Gabon, siéger au CPS constituerait ainsi une opportunité de tisser des alliances solides, d’accroître sa visibilité diplomatique et de défendre ses intérêts économiques.

Loin d’être symbolique, cette candidature apparaît comme une démarche légitime, cohérente et opportune, qui con rme l’ambition du Gabon de demeurer un acteur central dans la construction de la paix et de la stabilité en Afrique.

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