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Politique

Trois questions au... président du PDS : Me Séraphin Ndaot Rembogo : "Le PDS ne sort pas totalement bredouille de cette compétition"

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Sans langue de bois, le leader du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a abordé les sujets liés aux récentes élections législatives, locales et à l'état de santé du chef de l’État.

l’union. Quel regard portez-vous sur le déroulement des récentes élections couplées ?

Me Séraphin Ndaot Rembogo : Je tiens d'emblée à préciser que je m'exprime ici en tant que président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) et non en tant que celui du Conseil national de la Démocratie (CND). Ceci dit, au terme de ces élections couplées, notre formation politique a été quasiment atomisée. Nous sortons littéralement groggy de cette compétition. Dans notre histoire politique, nous n'avons jamais subi un échec aussi cinglant, aussi incompréhensible, aussi inattendu. Paradoxalement, nous sombrons au moment même où nous avons entrepris des grands efforts d'implantation de notre parti. Alors même qu'il n'avait jamais accueilli autant de nouveaux militants, de nouveaux cadres venus d'autres horizons, enregistré autant d'adhésions. Ce revers électoral est d'autant plus surprenant que notre formation politique n'avait jamais autant battu le pavé pour consolider son implantation nationale. Mais, les raisons de cette débâcle électorale sont désormais connues. Je ne veux pas jouer les mauvais perdants, il faut quand même reconnaître que le taux élevé des électeurs qui se sont abstenus d'aller voter n'a pas favorisé globalement tous les partis de l'opposition, notamment dans leurs fiefs. Je reste persuadé que si tous les électeurs, qui avaient été aux urnes en 2016, s'étaient donné la peine d'aller voter en 2018, les résultats ne seraient pas les mêmes. Et, à mon sens, cette abstention significative rend quelque peu artificielles les victoires de certains gagnants, par leur déficit de légitimité. La deuxième raison de l'échec des partis de l'opposition en général réside dans ce qu'il est convenu d'appeler "le rouleau compresseur" habituel, condamnable, doublé par la transhumance incontrôlée des militants de nos adversaires q...

propos recueillis par , J. KOMBILE MOUSSAVOU



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