Travail décent : dénoncer tout abus auprès de l'administration du Travail

La reprise des descentes de terrain des inspecteurs du Travail, 24 ans après, est une initiative à saluer. Car leur absence a favorisé la naissance de plusieurs maux. D'abord les employeurs qui avaient désormais le champ libre pour traiter leurs employés à leur guise, sans crainte de représailles, mais également la naissance de faux inspecteurs du Travail... ou de vrais inspecteurs mais avec de faux ordres de missions sur le terrain.

Et tout cela a occasionné des victimes aussi bien chez les employés qui ne savaient plus à quel saint se vouer qu'au sein de l’administration du Travail, gangrenée par le faux.

Face à cette situation, le chef de l'État a tapé du poing sur la table, en ordonnant aux services compétents de tout mettre en œuvre pour que les employés gabonais retrouvent leur dignité, à travers un travail décent.

Si certaines entreprises, comme Foberd Gabon, les sociétés installées dans la Zerp de Nkok, y compris celles de la zone d'Oloumi, malgré les mises en garde des autorités, ont du mal à s’exécuter, d'autres ont tout de même amélioré le cadre de travail et les conditions de vie de leurs employés.

Pour les récalcitrants, la loi devrait désormais agir dans toute sa rigueur, a rappelé le secrétaire général du Travail. Qui a aussi encouragé les employés à dénoncer auprès de l'administration du Travail tous les abus constatés en matière de non-respect du Code du travail.