L'objectif étant d'améliorer les capacités d'accueil en raison du nombre croissant des apprenants. "Nous avons passé en revue les éléments qui permettent le bon fonctionnement de l'ENA pour préparer au mieux la prochaine rentrée, nous avons aussi analysé le budget, le bilan financier, la gouvernance au sein de l'institution, etc., pour 2025", a-t-il expliqué.
Le seul nombre que les médias ont pu obtenir est celui concernant les apprenants. Celui-ci passe de 30 à 450 élèves. "C'est un nouveau défi pour l'ENA et il fallait s'assurer que les conditions sont réunies pour les accueillir correctement", a indiqué M. Rotimbo.
L'ordre du jour portait, outre l'analyse des bilans administratif et financier de l'année 2024, également sur l'examen de la mise en œuvre des résolutions de juin 2023 ou encore le bilan du concours d'entrée de l'ENA. N'ayant pas apporté de plus claires précisions sur les thèmes abordés, il est difficile de ne pas penser au mécontentement suscité par les résultats de cet examen, l'an passé.
Toutefois, on notera que l'ENA songe à de nouvelles échéances. "Le conseil d'administration a arrêté une date pour la rentrée académique. Ce sera le 22 avril. Il faut maintenant que le gouvernement valide cette décision. Au-delà de ce point, il faut admettre que les perspectives sont intéressantes. La direction générale a soumis des projets relatifs à la digitalisation, au curricula, aux stages. C'est un ensemble qui permettra de redonner à l'École ses lettres de noblesse", a expliqué le PCA par intérim.
Pour rappel, depuis plusieurs semaines, les postulants recalés font toujours entendre leur voix. Après une action en Justice, ils observent un sit-in, depuis plusieurs semaines, devant les grilles de la Fonction publique. Un baroud d'honneur pour essayer de faire fléchir les autorités sur leur situation.
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