C'est sur une note large- ment positive que la délégation du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a bouclé sa mis- sion d'évaluation de la feuille de route de la Transition. Plus rien donc ne devrait s'opposer au retour du Gabon au sein la grande famille panafricaine. Tant Libreville, au lendemain de la prise effective du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), semble s'en tenir au respect de ses engagements internationaux et du chronogramme de la Transition. Le tout en mettant un point d'honneur à trouver, autant que possible, des solutions aux préoccupations urgentes et légitimes des populations.
Toute chose qui a fini par convaincre plus d'un du bien-fondé et de la spécificité du processus amorcé depuis plus d'un an dans notre pays. Loin des dérives déplorées et dénoncées ailleurs, celui-ci, inclusif, transparent et pacifique, est arc-bouté autour de la remise en marche de la Nation sur fond de forte adhésion populaire et de sou- tien diplomatique. Une composante essentielle qui légitime et consolide davantage aux yeux du monde la Transition au Gabon. Laquelle, avec l'ouverture des travaux de l'Assemblée constituante et l'organisation à venir du référendum, aborde la dernière ligne droite devant mener au retour de l'ordre constitutionnel au terme d'élections censées se tenir, selon le chronogramme susmentionné, en août prochain.
Bref, au regard des efforts consentis par les autorités et des avancées significatives réalisées dans le processus d'un retour à la normale, l'horizon semble dégagé. Plus que jamais, l'UA devrait accompagner le Gabon en permettant sa réintégration en son sein.