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Société & Culture

Toussaint : Cimetières de Librevile : des saturations reportées

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Offrant encore des possibilités d'exploitation pour certains à six ans, les cimetières de la capitale ont encore de beaux jours devant eux. Ce qui n'occulte pas la prévention de leurs saturations par des projets de nouveaux sites d'inhumation.

Le problème de cimetières pourrait devenir, dans les années à venir, un casse-tête pour la municipalité de Libreville. En raison de leur situation proche de la saturation. Et elle est la même dans les quatre cimetières (deux municipaux de Lalala et Mindoubé, confessionnel de l'Église évangélique du Gabon (EEG) à Baraka-Mission, et celui communautaire de Plaine-Niger). Déjà qu'une rumeur, datant de quelques années, signalait la saturation de ces catacombes au point où "on enterrait les personnes au-dessus d'anciennes tombes", pouvait-on entendre.

S'il est vrai que ces cimetières n'ont pas de possibilités d'extension infinies, ils disposent encore de la place pour de nombreuses inhumations. Les projections faites par les autorités municipales garantissent des prestations en la matière sur des périodes acceptables, en raison de nouveaux endroits, soit découverts, soit déjà en voie d'aménagement dans ces mêmes ossuaires.

L'un des plus anciens de ces "champs de repos", le cimetière municipal de Lalala, fortement délimité en plein cœur de la zone industrielle de Libreville, est proche d'un engorgement définitif. Normal, puisqu'ayant été fondé dans les années 70, "du temps où c'est le maire Lassy qui dirigeait la commune", explique un agent municipal qui se souvient.



E. NDONG-ASSEKO



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